Les quelques mesures que le gouvernement déclenche, opportunément à quelques semaines d’une élection politique importante ou celles qu’il a prises sous la contrainte de la crise sanitaire (comme le Ségur de la Santé par exemple), ne peuvent faire oublier son vrai bilan.
Rien n’a été fait pour conforter, augmenter, revaloriser les rémunérations des agent-es de la fonction publique. Si ces mesures de dernière minute sont bienvenues tant le pouvoir d’achat de toutes et tous est impacté par l’inflation galopante, elles n’effacent pas la réalité d’une politique orientée contre les rémunérations des personnels de la fonction publique.
Le 17 mars,
journée unitaire et interprofessionnelle de mobilisation pour l’augmentation des salaires !
Toutes et tous en grève et dans les manifestations !
Le bilan du gouvernement :
- À peine arrivé aux responsabilités en 2017, le gouvernement décale d’un an l’application des mesures de carrière du protocole PPCR qui revalorisait les grilles : ce qui devait s’appliquer en 2018 s’est appliqué en 2019…
- Et c’est avec une détermination acharnée que le gouvernement a maintenu le gel de la valeur du point d’indice.
Au total, cinq années durant, c’est une politique contre les rémunérations des agent-es de la fonction publique qui a été conduite !
Le résultat est consternant :
- Perte de pouvoir d’achat pour toutes et tous !
- Les premiers échelons de la catégorie C sont engloutis par les évolutions du SMIC… La catégorie B commence au SMIC… La catégorie A-type débute à 1,16 SMIC…
- Difficulté à recruter tant l’attractivité des carrières de la Fonction publique s’érode
- Développement des indemnités, inégalitaires entre les personnels, inégalitaires entre les femmes et les hommes, et qui ne comptent quasiment pas pour la retraite…
Et les collègues retraité-es, parce que leurs pensions ne sont pas revalorisées pour faire face à l’inflation, voient aussi leur pouvoir d’achat fondre…